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Moi, Fina enfant du divorce

"À 6 ans, mon bonheur d’enfant est arrivé à son terme : mon père quitte la maison après une querelle plus aiguë que les autres. Il paiera très cher son abandon du domicile conjugal (...) Je suis la dernière-née. J’ai reçu un prénom d’amour, Fina, un prénom parfumé de leur bonté, que j’entendais quelquefois. C’était avant le fiasco. Les jeudis muets sont le témoignage de mon enfance maltraitée passée dans la violence, la haine, le mensonge, la ruse, entre une mère manipulatrice et l’attente d’un père éliminé, considéré comme mort. La lecture et l’écriture m’ont permis de supporter l’insupportable et de grandir malgré le monde inamical dans lequel j’évoluais, pour devenir à mon tour épouse et mère".